Ugh, adieu !
La tribú dels Roquetians :
Floreta-de-garriga, Comba-arredonida, Lenga-de-pelha, Coma-se-ditz-a-Lodèva,
Votz-de-tròn, Maissa-granda, Canta-que-plòu-pas, Espatla-desmargada,
Son masc : Paraula-de-Lutz
Son musician : Baston-que-siscla
Son savi vièlh : Pofre-a-l'alh
e
totes los autres Bonbona-despalhada, Aigardent, Dança-amb-la-musica,
Tasta-me-aquel, Manja-que-frequentas, Despenja-figas, Pititòla-pelada...
va rebondre secator pegós e desenterrar destrau de guèrra
per se'n tornar un an de mai sus lo dralhòu de la batèsta contra los Parla-Ponchuts !!!
Calandreta La Garriga de Ginhac - dimècres 25 de setembre - 19h
cafè descabestrat amb Joan Claudi Drouilhet.
OKLAHOMA-OCCITANIA
Un còp èra Napoleon lo pichon que vend la Loïsiana als Estats Units
Les
Français n’étant plus les maîtres se désinvestissent de cette partie du
monde. Les Osages feront partie de ceux qui vont le regretter. Aussi
surprenant que cela paraisse, un groupe se forme autour d’un chef : Ki-He-Kah-Shinkah (Petit-Chef) avec le projet de « rendre visite aux Français dans leur tribu ». C’est le début de l’odyssée.
Un fracatge
La
première partie du voyage se passa bien. Hélas, sur le cours inférieur
du Missouri, peu avant d’atteindre le confluent du Mississippi et la
ville de Saint Louis, les radeaux chavirèrent dans les rapides et les
peaux furent perdues. Découragés et inquiets d’un si mauvais présage la
plupart des Osages décidèrent de rentrer au village.
De caparruts
Six d’entre eux décidèrent de continuer.
Le groupe réduit ne comprenait plus que quatre guerriers et deux femmes. Le chef Ki-He-Kah-Shinkah (Petit-Chef) et son épouse Gthe-Do’n-Wi’n (Femme-Faucon); le guerrier Washinka-Sabe (Esprit-Noir) et son épouse Mi-Ho’n-Ga (Soleil Sacré) âgée de 19 ans et parente de Femme-Faucon ; A-ki-Da-Tonkah (Grand-Protecteur-de-la-Terre)
était le héraut du village (town crier) et se faisait appeler
Grand-Soldat ; enfin, le sixième membre du groupe se nommait Minckchata-hooh (Jeune-Soldat).
París, París !
Les
jours suivants, c’est un tourbillon de divertissements : promenade en
voiture, parade de troupes à la citadelle, séance de voltige au manège,
assaut d’armes, séance de « physique amusante », banquets, invitations,
etc. Ces dames se font un plaisir d’offrir aux jeunes Indiennes des
bijoux fantaisie et des objets de toilette qui sont acceptés avec une
joie non dissimulée. Mais l’on ne pouvait s’éterniser. Paris les
attendait.
E passa que t’ai vist
A
la fin octobre la presse cesse de parler du sujet. […]Les Osages sont
livrés à eux-mêmes, ne sachant comment faire pour rentrer dans leur
pays. Ils partent sur les routes de France.
Aürosament i a Montauban
Petit-Chef,
Femme-Faucon et Grand-Soldat traversent le sud de la France. Ils font
une étape en Avignon où l’adjoint au maire, Hector de Laurens, fait
voter une petite subvention pour leur venir en aide. L’hiver est précoce
cette année-là. Novembre 1829 : le petit groupe affamé et épuisé
traverse le Pont-Vieux de Montauban. Le Tarn est gelé depuis plusieurs
jours. Au bout du pont, ils tournent à droite et remontent la rue des
Bains. Encore quelques mètres et les voilà devant la grille de l’hôtel
d’Aliès, résidence de l’évêque (aujourd’hui la mairie de Montauban).
Louis-Guillaume Dubourg (ancien évêque de la Louisiane) les
accueille en sa demeure et les réconforte. Le lendemain il organise la
collecte dans le diocèse, auprès de bourgeois, des notables, jusqu’au
maire de Toulouse qui est sollicité. Les Montalbanais sauront se montrer
généreux : en quelques jours la somme nécessaire au voyage de retour et
réunie et le cauchemar va prendre fin. Les Osages embarquent sur un
bateau qui descend le Tarn puis la Garonne jusqu’à Bordeaux. Finalement le Bayard les ramènera au pays.
E uòi una associacion OK'ÒC
e
un òme lo Joan Claudi Drouilhet que nos ven dire sa rastelada sus
aquela istòria e nos contar, convidar a n'escriure la seguida.
19h, A LA CALANDRETA LA GARRIGA de GINHAC, camin de Carabòtas.*
19h, à la Calandreta La Garriga de GIGNAC, chemin de Carabottes.
e, coma de costuma, sopar partejat: "Venètz e portatz".
Quau de beure, quau de manjar, quau de dire...
Dress-còdi: venètz amb de plumas.
* PER TRAPAR LA CALANDRETA de GINHAC, es camin de Carabòtas, còsta lo licèu agricòla.
* Pour nous trouver: Calandreta La Garriga de GIGNAC, chemin de Carabottes, à côté du lycée agricole.
A750
dusca a Ginhac, 1ra sortida (mèfi es missanta a 130 a l'ora) après lo
pont sus Erau per los que davalan de Lodèva o que venon de Besièrs; 2nd
sortida per aqueles que montan dau Clapàs. Arribatz dins una giradoira
direccion Belarga, Canet, Montanhac en daissant Ginhac dins l'esquina.
Un parelh de quilomètres, una autre giradoira. 1ra a drecha es lo camin
de Carabòtas que vos cau davalar. Après lo licèu agricòla auretz la
Calandreta aquí tocant.
A750
jusqu'à Gignac, 1ère sortie après le pont du Languedoc sur l'Hérault
pour ceux qui descendent de Lodève ou qui viennent de Béziers; 2nde
sortie pour ceux qui montent de Monpelhièr. Vous arrivez dans un
rond-point, direction Bélarga, Canet, Montagnac en laissant Gignac dans
votre dos. Une paire de km, autre rond point. 1ère à droite, c'est le
chemin de Carabottes qu'il faut descendre. La calandreta est juste après
le lycée agricole.
Aquel qu'es pas content, que se crompe un GPS o que me sone 06 65 17 40 85...
Que celui qui n'est pas content s'achète un GPS ou qu'il m'appelle 06 65 17 40 85...
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